Dat bei eise franséischen Noperen zu Cattenom.

Dat deelt de franséische Bedreiwer EDF-CNPE vum Atomkraaftwierk Cattenom mat. Den Tëschefall ass den 2. Februar an de Raimlechkeete vun der Produktiounsunitéit 3 geschitt, déi wéinst Maintenance-Aarbechte aktuell net um Netz ass. Bei der Kontroll wärend der Sortie vun der nuklearer Zon ass festgestallt ginn, dass bei engem Mataarbechter eng Kontaminatioun um Bak geschitt war. No engem medezineschen Check gouf et awer Entwarnung. Well den nukleare Partikel net laang op der Haut an extrem kleng war, géing e keen Afloss op d’Gesondheet vum Mataarbechter hunn.

Liest hei de ganze Pressecommuniqué vum EDF-CNPE vu Cattenom:

Contamination corporelle externe d’un intervenant ayant entrainé une exposition radiologique "dose peau" supérieure à la limite réglementaire annuelle

Jeudi 2 février 2023, un intervenant de la centrale de Cattenom a réalisé des activités de logistique dans plusieurs locaux du bâtiment réacteur de l’unité de production n°3, actuellement à l’arrêt pour
maintenance. Lors de son contrôle à la sortie de zone nucléaire, une contamination externe a été
détectée au niveau de la joue de l’intervenant.
Le salarié a immédiatement été pris en charge par le service médical de la centrale, pour réaliser des
contrôles complémentaires et traiter le point de contamination selon les procédures usuelles. Une
particule radioactive a été identifiée au niveau de la joue et retirée très rapidement.

L’exposition du salarié est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la
peau (activité) et du temps durant lequel cette particule a exposé effectivement le salarié. Le calcul de
l’exposition conduit ainsi à un léger dépassement de la limite réglementaire annuelle dite « dose peau »
fixée à 500 millisieverts. La dose équivalente reçue par l’intervenant pour le corps entier est quant à elle
très faible, de l’ordre de 1 microsievert, soit 20 000 fois inférieure à la limite annuelle réglementaire.
Pour les salariés susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité
professionnelle, les limites réglementaires annuelles de doses sont, pour 12 mois consécutifs, de 20
millisieverts pour le corps entier et de 500 millisieverts pour une surface de 1 cm2 de peau.

Après avis médical, cet événement n’a pas d’impact sur la santé de l’intervenant, compte tenu de la
relativement faible durée d’exposition et de la très faible taille de la particule. Comme cela est le cas
lorsqu’un seuil réglementaire est atteint, le salarié bénéficiera sur les prochains mois, par précaution,
d’un suivi médical adapté.

Dès la détection de la contamination, les locaux dans lesquels le salarié était intervenu, ont été fermés
et des contrôles ont été réalisés. Ils n’ont montré aucune trace de contamination particulière, l’origine
de l’événement est donc une contamination ponctuelle. Aucun autre salarié présent au même moment
dans le bâtiment réacteur n’a été détecté contaminé par les portiques de contrôles lors de leur sortie
de la zone nucléaire.

La direction de la centrale de Cattenom a déclaré cet évènement le 3 février à l’Autorité de sûreté
nucléaire, comme un évènement significatif radioprotection de niveau 2 (incident) de l’échelle INES qui
en compte 7, du fait du dépassement de la limite réglementaire annuelle pour la dose peau.